J’ouvre les yeux sur …Hundertwasser.

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Je vais parler de toi l’artiste qui fait de la ligne une portée sur laquelle s’inscrivent mélodies urbaines et écologistes où les deux cohabitent en parfaite harmonie.

 C’est un chant ses peintures. C’est pourquoi il me touche tant. Je peux l’entendre.

Il offre sa vision d’un monde idéalisé, rêvé que la spirale ou la ligne fait vibrer. Il s’engage aussi et il dénonce. Il a quelque chose à raconter et à crier parfois ( et là, je pense au cri de Munch).

Son œuvre parle à tout le monde. Des couleurs pures, des formes géométriques et le jeu des perspectives nous rappellent l’univers de l’enfance. Tout cela fait de lui un artiste accessible.

Avec Françoise nous vous proposons d’exercer votre sens de l’observation en vous inspirant de son travail. Car c’est aussi cela nourrir sa créativité. S’interroger, essayer…

J’ai choisi plusieurs pistes à explorer:

• les oppositions de couleurs chaudes et froides
• les lignes bien sûr
• les maisons et les arbres.

Et j’ai naturellement abouti à une ville imaginaire, une ville « cabanes » avec ses poissons géants. J’ai adoré cette initiation. Le geste graphique de la ligne permet de reconsidérer les formes et le mouvement.

Pour découvrir l’artiste avec ou sans vos enfants, je vous conseille « Dans la peau de Hundertwasser » de Sylvie Girardet (fondatrice et directrice du musée en herbe) et Nestor Salas dans la collection Salut l’artiste. J’aime beaucoup ces livres qui font de la découverte un jeu d’observation et invite à la création. On est très vite dans l’action et je trouve ça essentiel.