Rencontre avec Ernst.

Mon séjour en Ardèche m’a emmenée jusqu’à ses colosses en ciment peint sur la façade de la maison d’un artiste que j’admire: il a cherché toute sa vie à renouveler son art et ses techniques.  Maximilien Ernst, artiste majeur du XXème siècle, surréaliste (et co-fondateur du groupe Dada) n’a jamais cessé de se questionner, d’expérimenter et donc de se ré-inventer.

« Un peintre est perdu quand il se trouve. « M.Ernst.

Je n’ai pas pu résister. J’avais envie de me fondre dans ce décor de mythologie et d’explorer les mouvements des personnages, toucher les reliefs, m’ en imprégner en quelque sorte. J’en ai même oublié la chaleur accablante du moment.

La maison, dans laquelle il vécut avec Léonora Carrington (peintre, sculpteur et femme de lettres) est classée monument historique. Seule la façade est visible par le public car la maison est habitée! Cette maison, c’ est leur œuvre commune.

 

 

Je suis sûre qu’à la nuit tombée, loin des regards, ses géants sortent du mur pour vivre un bel amour…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En classe, j’ai souvent parlé de l’éléphant de Célèbes pour aborder le collage et développer l’imaginaire. C’est d’ailleurs une technique que j’adore. Un magazine de déco, ciseaux, colle et couleurs et voilà des objets, qui parlent, racontent une histoire. Le dernier c’est celui-ci réalisé dans mon art journal:

 

 

 

 

 

 

J’ai retrouvé celui-ci réalisé il y a  longtemps! d’après le poème de Paul Eluard, Dans Paris, il y a.

Dans le mouvement surréaliste, Ernst n’est pas le plus connu. Il fuyait la gloire. Je vous invite à lire cet article sur France culture qui montre à quel point l’artiste était sous estimé.

Vous découvrirez entre autre, qu’il développa les techniques du collage, le « dripping » (cher à Pollock), le frottage, le décalcomanie… tant de techniques utilisées par les artistes du monde entier aujourd’hui.

Mille mercis Monsieur Ernst, je vous aime.

Vous voulez vous lancer dans le collage? Lisez cet article:)

céline.c.